Nicolas a 46 ans. Tous les jours il enfile sa tenue jetable et son masque pour rejoindre son poste au service des urgences de l’hôpital de Bastia. Cet agent de sécurité est en contact direct avec le public et notamment certains patients atteints du Covid-19. Il a pour mission de filtrer les admissions et gérer les conflits.
Avant l'épidémie, l'homme était en poste à la sécurité incendie. En mars quand la crise sanitaire est devenue plus importante, il a été transféré au service des urgences. "Au départ je faisais attention mais c'est vrai que je réalisais pas vraiment. Le virus on prenait un peu ça à la rigolade mais maintenant ce n'est plus du tout le cas. Il y a même un peu d'appréhension." , raconte Nicolas.
En première ligne
Même s'il ne surveille pas les urgences dédiées au Covid-19, l'agent de sécurité raconte que "des personnes présentant des symptômes se trompent régulièrement entre les urgences normales et les urgences Covid.". Ainsi, l'agent veille à se laver les mains très souvent et à se tenir à distance du public qui est "plutôt compréhensif" même si "plus énervé que d'habitude". Il remarque aussi que le public vient de moins en moins pour "les petits bobos".
Aujourd'hui l'agent de sécurité suit scrupuleusement les gestes barrières inquiet d'attraper le virus et de contaminer sa compagne également agent de sécurité dans le portuaire. "C'est vrai qu'elle s'inquiète pour moi parce qu'elle réalise peut-être plus le danger. Mais maintenant je me suis habitué à être exposé au Coronavirus, je ne m'en rend plus vraiment compte."
Quand Nicolas ne travaille pas, celui-ci ne sort pas de chez lui par crainte d'être porteur du virus sans le savoir.
Avant l'épidémie, l'homme était en poste à la sécurité incendie. En mars quand la crise sanitaire est devenue plus importante, il a été transféré au service des urgences. "Au départ je faisais attention mais c'est vrai que je réalisais pas vraiment. Le virus on prenait un peu ça à la rigolade mais maintenant ce n'est plus du tout le cas. Il y a même un peu d'appréhension." , raconte Nicolas.
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Même s'il ne surveille pas les urgences dédiées au Covid-19, l'agent de sécurité raconte que "des personnes présentant des symptômes se trompent régulièrement entre les urgences normales et les urgences Covid.". Ainsi, l'agent veille à se laver les mains très souvent et à se tenir à distance du public qui est "plutôt compréhensif" même si "plus énervé que d'habitude". Il remarque aussi que le public vient de moins en moins pour "les petits bobos".
Aujourd'hui l'agent de sécurité suit scrupuleusement les gestes barrières inquiet d'attraper le virus et de contaminer sa compagne également agent de sécurité dans le portuaire. "C'est vrai qu'elle s'inquiète pour moi parce qu'elle réalise peut-être plus le danger. Mais maintenant je me suis habitué à être exposé au Coronavirus, je ne m'en rend plus vraiment compte."
Quand Nicolas ne travaille pas, celui-ci ne sort pas de chez lui par crainte d'être porteur du virus sans le savoir.